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Le Festival du CMCF : record de fréquentation battu !
Tous les billets ont été vendus. C'est le record et cela nous fait plaisir quand nous touchons un large public.

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Ce reportage sera, comme toujours, incomplet et subjectif. Je privilégie les nouveautés et ce qui m'accroche. Je ne dispose pas du temps nécessaire à un compte rendu complet : il faut bien que je tienne ma place sur le stand fédéral ! Pas de photo de la bourse ni de la Pacific.
Le but du jeu est de donner un aperçu convaincant : il faut aller chaque année à Oignies.
Et je le répète, le festival du CMCF se visite fort bien en famille, le site présente des animations très diversifiées, musée de la Mine (on s'y croirait, le risque en moins), musée des Ambulants Postaux, et tous les réseaux à toutes les échelles, les collections, la vapeur vive (un vrai tour de manège pour les petits et les grands !), et les magnifiques pièces de chemin de fer réel, remises en état ou encore en attente (on a besoin de bras !).
Souvent les photos sont prises avant l'ouverture au public, ce qui vous vaut parfois des allées vides, mais me facilite la prise de vues, et me permet de moins abandonner mon poste !


La FFMF toujours présente, accueillait les modules "F" pour féminins. Sandra Monfet (RMC59) et Claire Delsaux (ATMCambrai) avaient raccordé leurs modules terminés. Trois beaux caissons avec éclairage incorporé attiraient le regard du public. Regarder au sol, les petits tabourets empilables, antidérapants, qui permettent aux plus petits de gagner 20 cm. C'est efficace et pas cher.

Guillaume, du RMC59, est un habitué des stands FFMF et des ateliers de démonstration. Aujourd'hui il montera l'éclairage par bandes de LED. Lamelles de prise de courant, fils ultra-fins, leds CMS, bandes souples pour souder les leds aux intervalles choisis, résistances CMS, tout le matériel est vendu très bon marché à la Boutique de la FFMF.

Pouvoir dialoguer avec les visiteurs est l'objectif de la présence des féminines.

 Le Cercle du Zéro, en la personne de son président Patrick Smagghe, reçoit l'aide de Ludovic Monfet du RMC59. Tous deux montrent qu'il est très agréable de modifier ou de construire à cette échelle, et pour vraiment pas cher. Bien évidemment c'est du modélisme avec les doigts : on crée, on monte, on assemble.

Exemple avec la ,reproduction de ces wagons anciens (anglais) qui ressemblent comme deux gouttes d'eau aux modèles représentés sur une carte postale de Fives-Lille.

Tout comme le Cercle du Zéro qui promeut l'échelle du 1/43,5, l'AMFI est une association nationale (membre de la FFMF) qui regroupe les amateurs isolés ou qui ne souhaitent pas rejoindre un club. Il y a des artistes à l'AMFI, et ils ne sont pas avares de conseils.

L'AMFI regroupe des pratiquants de toutes les échelles, de tous les écartements. Ici le Vice Président national (Ronan Brocart) est venu avec du matériel fabriqué en Cine pour une entreprise US (MTH). Vous pouvez voir une rame Française (voitures CIWL) et une rame US de fret. Les modèles destinés au marché français sont proposés en deux versions : en 3 rail style train jouet, mais de grande qualité, ou en deux rails, en normes "fines" pour les organes de roulement. Pour vous donner une idée, la rame de 5 voitures PLM ou OCEM/SNCF, dont une voiture postale, aménagées et éclairées est proposée à 619 €. En ZERO ! Soit seulement le double du prix du HO.

L'APSFI (Association des Passionnés de la Simulation Ferroviaire Informatique) a adhéré à la FFMF et était présente sur le stand fédéral au Mondial de juin dernier. Leur présence est un succès garanti !

Le Chemin de Fer touristique de la vallée de l'Aa, tradition oblige, proposait ses gadgets et ses sorties vapeur, diesel ou autorail.

André et Catherine Gaudel sont des habitués des expos régionales. Digital Marklin pour ce réseau encore en travaux. Choix rarement retenu par les amateurs français, mais tout à fait opérationnel et efficace.

Le Ronchin Model Club est représenté par les réseaux à l'échelle Z (1/220ème) de Jacqueline Gardyn, dite madame Z !
Une solution pour le gain de place. Photographe, je ne peux que regretter la présence des vitrines qui gênent beaucoup  la vision. Pour le stockage ou en dehors des heures d'expo, cela se conçoit, mais pourquoi ne pas les ôter durant l'ouverture au public ?

Après les invités, voyons les collections du club. La récupération et le remontage d'une grand nombre de vitrines professionnelles permet de présenter des pièces de qualité, anciennes, rares parfois, originales souvent, en toute sécurité et avec peu de reflets.

Le garnd réseau HO accueille de nombreux automatismes et animations. C'est nécessaire pour un fonctionnement autonome en présence de vsisiteurs.

Le réseau digital HO est en évolution. Il permet de profiter des matériels équipés (sonorisation, éclairage...) ou de tester les apports réalisés par les membres du clubs. Si la technique est au top, le décor est un peu à la traine, mais Paris ne s'est pas fait en un jour !

Le réseau à l'échelle ZERO est orienté train-jouet. JEP et Hornby sont bien présents, renforcés par MTH moderne et performant.

Voie de 45, échelle 1 (1/32ème), ce réseau peut accueillir de la vapeur vive et de la traction électrique. Le décor a beaucoup évolué au fil du temps et les animations y sont maintenant fort nombreuses.

Venu se fixer à Oignies, Roland Canard, qui expose depuis bien des années, s'installe au second avec se belle maquettes de tramway qui fonctionnent  bien évidemment. Le réseau permet de les faire évoluer, comme en réalité en prenant le courant par perche ou par pantographe.

Voici une réalisation de l'année : le simulateur est commandé par un vari pupitre de machine. La simulation n'est pas complètement informatique, puisque c'est un vrain film qui sert de support. Les signaux sont commandés et le conducteur doit obéir et adapter son action. J'aime autant vous dire que l'inertie est quelque chose de bien calculer et que l'on ne freine pas un train comme une voiture automobile !
Continuons la visite en page 2 !

Photos Christian Toursel

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