30 août 2009
La 231 C confiée par le Musée du Chemin de Fer de
Mulhouse (appelé maintenant "Cité du train") au CMCF sera remise
complètement en état et fonctionnera à nouveau. S'il y a du travail en
perspective, le problème essentiel est celui du financement. Le levage
de la chaudière c'est 2500€...
Félicitation à l'association et à toux ceux qui
œuvrent ! |
Lors des essais de levage, le châssis restait attaché à la chaudière. Il
est apparu que sous une tôle soudée, il restait 4 boulons et deux rivets
qui maintenaient la chaudière. La tronçonneuse a été sollicitée... |
Pour les non initiés, rappelons que la chaudière est fortement fixée à
l'avant, au niveau du bloc cylindres. Les conduites de vapeur qui
relient la chaudière aux cylindres doivent supporter une pression de 16
Hpz. Par contre, lors de la mise en chauffe, la chaudière se dilate et
au vu de sa longueur, on comprend que c'est de plusieurs centimètres !
Aussi l'arrière n'est pas fixe mais coulissant. |
Tout est prêt, essai de levage ! |
C'est fait, la chaudière est soulevée à l'avant de 20 cm. |
On distingue sur le berceau les trous des fixations chaudière-châssis. |
Le public était au spectacle, et Maurice VROMAN assurait les
commentaires. Histoire de la vapeur en général, de cette machine en
particulier, des travaux du CMCF pour la remise en état. |
Elle est levée ! Notons que le tableau ce contrôle de la grue
indique un poids de 38 tonnes. |
Il faut la soulever assez haut afin de dégager le châssis. |
Le tracteur Rail-Route UNIMOG accroche, tire le châssis et les bogies
qui servront à reposer la chaudière. |
Ce sont des bogies de tender de 141 R. Les "pros" les auront reconnus,
ils sont caractéristiques ! |
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Le châssis est dégagé. Sa restauration sera plus facile... |
Il faut reposer la chaudière, mais horizontale et sans ballant. |
C'est fait, reposée et calée, la chaudière est complètement accessible
et peut être déplacée sur rails. |
Cela tient sur quelques centimètres ! |
Des traverses en chêne et des cales de roues pour l'avant. |
Opération menée à bien, tout va réintégrer le bâtiment fermé... |
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