050 TQ 4 Fulgurex – Dépôt de Lens

La machine réelle : la 050 TQ livrée par Cail à Denain en 1948/1949 à 35 exemplaires est la dernière série de locomotive unifiée de la SNCF, exclusivement destinée à la Région Nord. Cette machine dont la vitesse était à 60 km/h fut utilisée comme locomotive de manœuvre et desserte d’embranchement sans oublier les remontes de rames de voitures voyageurs en Gare du Nord. Les 2 dernières furent arrêtées en 1970 et aucune ne fut préservée.

Le modèle réduit : c'est ici la 050 TQ de Fulgurex sortie à la fin des années 70 et que l’on trouve en version verte et plus rarement en version noire. Le modèle est plus finement détaillé que les premières 141 R (Kodama) livrées à partir de 1971 et délaisse le moteur T55 de Fournereau pour un moteur moderne.

En revanche, il présente 2 stigmates propres à l’époque à savoir un écartement des roues sur l’essieu de 28,4 mm (norme NMRA) et non pas de 29,0 mm (FineScale) et des tampons positionnés trop haut sur la traverse de traction.  Le sous-écartement n’était pas un problème à l’époque avec la seule voie toute faite alors disponible, la voie Peco à double champignon : les aiguillages présentaient une faculté de réglage du contre-rail par vis latérale dans le travelage ! De même, les tampons positionnés trop haut s’accordaient avec les voitures CIWL d’Elletren, seules voitures haut de gamme à la disposition du Zéroiste or la 050 TQ était célèbre pour son service de liaison Gare du Nord/Gare de Lyon avec des voitures CIWL !

141 TB 460 Fulgurex  - Dépôt de Nogent sur Marne

La machine réelle : la 141TB fut fabriquée au total en 112 exemplaires par divers constructeurs (Cail, Blanc-Misseron et St Léonard à Liège) de même que les Ateliers d’Epernay de la Compagnie de l’Est (50 exemplaires) entre 1913 et 1917.

Roulant à 90 km/h, cette locomotive se vit affectée en priorité au service de banlieue depuis la Gare de l’Est mais servit aussi sur toute la région Est pour le service voyageurs, marchandises, manœuvres, sans oublier la pousse de trains lourds dans la redoutable rampe de Lérouville sur la ligne 1 Paris-Strasbourg. Son utilisation en réversibilité sur la ligne de la Bastille s’est arrêtée avec la mise en service du RER A en décembre 1969.

Le modèle réduit : la 141 TB Fulgurex a été livrée aux amateurs après 2010 en 3 versions SNCF dont la 407 préservée de l’Ajecta. Le modèle répond à une exigence toujours renforcée de la clientèle (motorisation, prise de courant, écartement Fine Scale des  roues sur les essieux) et la capacité de négocier de très petits rayons (800 mm) afin de répondre à de nouveaux entrants comme Kiss avec sa 141 R.

La 141 TB 460 est la seule version du modèle Fulgurex dotée de tous les équipements de réversibilité propres à son service sur la ligne de la Bastille. Elle présente par ailleurs des soutes à eau rivetées alors que les 141 TB 407 et 443 ont des soutes mécano-soudées.

Il lui ai refait une jeunesse en la repeignant et par la pose de tampons et d'attelages de la Boutique du Cercle.

La 242 AT 6 (FULGUREX)

Série des 242 AT 1 à 120 de type Northern, construites pour la Compagnie du chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée de 1926 à 1929 par les Société Française de Constructions Mécaniques située à Denain,  Batignolles-Châtillon à Nantes et Schneider au Creusot.

Elles font partie d'une série de machines de type 242 T conçues pour pallier le manque de puissance et d'accélération de série anciennes sur les trains de banlieue.

Ces machines disposaient d'un moteur compound à quatre cylindres et la distribution était du type « Walschaerts ». Le foyer était de type « Belpaire » et l'échappement un trèfle à 3 jets du type « PLM ».

D'emblée les premières machines sont affectées au dépôt de Paris-Charolais pour remplacer les 232 AT et 232 BT en faisant montre d'excellentes qualités. Par la suite des livraisons, les machines connurent les dépôts de : Villeneuve-Saint-Georges, Nice, Laroche-Migennes, Montargis, Marseille-Blancarde et Carnoules.

La dernière voiture sera repeinte en rouge et crème (merci les copains de l'AMAL pour l'idée) pour être attelée comme remorque au le FNC en impression 3D déjà présenté dans ces pages.

Berliet 1 CB (PERFLEX, modèle résine tout monté. Conducteur OMEN, passagers sans jambes AIDEN CAMPBELL).

Autocar construit par Berliet à partir de 1911. Il s’est illustré notamment en étant utilisé pour la liaison PLM de la route des Grandes Alpes.

41 véhicules seront achetés en 1911.

Il était entièrement décapotable et transportait 12 à 15 personnes. Son moteur à quatre cylindres de marque Berliet développait 22 cv et avait une cylindrée de 5,3 litres (110x140). Il était pourvu d’un refroidissement à eau, d’un embrayage disques de bronze et d’acier, et d’une boîte quatre vitesses.

Sa vitesse de croisière était de 25 km/h en plaine et de 15 km/h dans les cols. Il pouvait atteindre la vitesse maxi de 45 km/h.

Appartenant à Ludovic mais achetées et peintes par Pierre. Voici ce qu'il nous en écrit :

vache « made in China » achetée sur un célèbre site d’enchères pour une quinzaine d’euros les 12 vaches dans trois attitudes différentes. 

Elles ont sensiblement les mêmes positions que les vaches PREISER, longtemps indisponibles, et sont réalisées dans un plastique un peu mou. 

Elles sont livrées noires et blanches, mais je les ai repeintes selon la robe qu’arboraient les vaches picardes jusqu’à la guerre de 39/45… (noires avec une tache blanche sur le front). La source utilisée pour l’illustration est une planche pédagogique éditée par la maison DEYROLLE, il y a fort, fort longtemps !

Photos de Christian TOURSEL.