à gauche, le Y 6200, et à droite le Y 6400 qui en est dérivé. Ces deux modèles se différencient facilement au nombre de fenêtres latérales de cabine, 3 pour le 6200, et 2 pour le 6400. Les deux modèles sont vendus non digitalisés, mais préparés pour l'être. Et comme pour les vrais, la transmission du moteur aux essieux se fait par chaîne !

Gros plan sur le Y 6246 de AMJL tout neuf. Choisi par Patrick.

Christian a choisi le Y 6434. Il attend sa patine et sa digitalisation. Ces modèles sont beaux, puissants et silencieux (sans le décodeur sonore) mais leur prix se situe au dessus des 800 € en version basique. Soit le prix de deux autorails Picasso de CHREZO, ou au prix de la 140 C du même producteur.

Changement de gamme avec ce locotracteur d'origine Lima. Acheté il y a environ 20 ans en bourse ce modèle a déjà reçu une première amélioration afin d'être fonctionnel pour le Mondial du Modélisme de 2003 à Paris. Par la suite il a circulé sur le réseau du RMC59 jusqu'en 2019, date à laquelle Ludovic a décidé de le refaire passer en atelier pour une cure de jouvence. Aménagement intérieur, nouvelle peinture, nouveau détaillage du châssis et de la caisse. La motorisation d'origine est l’œuvre de Bernard Cornet, membre de la section. Elle date aussi de presque 20 ans et tourne toujours comme une horloge. La prochaine modification à effectuer sera de changer le décodeur pour un modèle sonore.

Si vous voulez plus de détails sur les modifications, il faudra attendre la publication possible d'un article dans le Bulletin du Cercle.

Ce modèle à prix de revient modeste effectue depuis 20 ans un service efficace sur les modules en Zéro de Ludovic et sur ceux du RMC59.

Pierre nous explique : Suite des travaux sur la voiture-lits type LX de MTH. Le regretté Pierre Grivaux, orfèvre des voitures CIWL, disait que les voitures CIWL MTH étaient excellentes pour leur prix (on peut parfois émettre des réserves sur certaines Pullman en livrée marron et crème - sujet longuement débattu !). J’avais depuis quelques temps entamé un détaillage des intérieurs, en papier imprimé. Plus tard, j’avais travaillé sur les bogies, complétant la fermeture, et réalignant les sabots de freins sur l’axe des plans de roulement des roues. Cette fois, j’ai travaillé sur les extrémités, ajoutant conduites de chauffage vapeur, les demi-accouplements des freins (il en faut 6, et je n’en ai posé que deux pour le moment), mais surtout les portes lanternes multiples tels qu’utilisés jusqu’au début des années 50. Ceux-ci sont dessinés en 3D et imprimés par Sculptéo. Si l’ensemble est flatteur, des infos parvenues après leur pose (comme toujours !) montrent que certains ne sont pas exactement là où ils le devraient ! La prochaine voiture travaillée sera mieux, bien sur !

Portes lanternes aux extrémités, peints en rouge comme il se doit !

Vue sur les intérieurs aménagés et peuplés de voyageurs...

Pierre. Voitures voyageurs Highland Railways. N°47 : Voiture mixte 1/3 série 47 et 48, à bogies, couloir et toilettes, Type H, construit en 1898 aux Ateliers de Lochgorm (Inverness) selon le diagramme 16, selon les directives de l'ingénieur Drummond.

Voitures voyageurs Highland Railways. N°89 : Voiture de 3°, Type D, série 83 à 90, à bogies, couloir et toilettes, construit en 1904 aux Ateliers de Lochgorm (Inverness) selon le diagramme 22, selon les directives de l'ingénieur Drummond.

François  a apporté cette belle voiture de Martyna (CMPM). Voici ses informations.

Les voitures Express Nord construites entre 1928 et 1936 étaient des voitures métalliques réalisées en tôles d'acier épaisses soudées selon une technologie utilisée en construction navale. Elles se répartissaient entre deux chaudrons de base, un court pour les A7, A3/B4, B9, B4D et un long pour les C5D et C11.

Les voitures de classe supérieure se distinguaient par le couloir latéral. Les premières classes étaient systématiquement équipées de compartiments, remplacés en deuxième classe par des espaces ouverts de 2 fois 8 places (banquettes de 4 places en vis-à-vis). Ces voitures disposent de 3 plates-formes d'accès, deux d'extrémité et une centrale. Les toilettes sont à proximité de la plate-forme centrale, côté A pour les mixtes avec d'autres toilettes en milieu de zone B.

Le nombre de voitures de classe supérieure était très limité avec 10 A7, 4 A3B4, 10 B9, et 8 B4D contre 13 C5D et 245 C11. Cet écart entre le nombre de voitures de 3e classe et celui des voitures de classes supérieures était lié à la politique commerciale de la Compagnie du Nord.

Les trains Express de la Compagnie du Nord s'adressaient à une clientèle de proximité tandis que les Rapide étaient pour la clientèle aisée. Les Express à long parcours comportaient des voitures Rapide Nord de 1re et 2e classe et... des voitures d'Express de 3e classe !

La voiture est ici photographiée "coté compartiments".

Le modèle Martyna reproduit une voiture telle qu’elle pouvait rouler à compter de 1961 :

Epoque 3c (post 61) : caisse et toit vert celtique 301, marquages jaune jonquille (marquage dit simplifié pour les Express). Encore apte au trafic international (RIC) à cette époque :

• Aérateurs ronds unifiés SNCF en remplacement des modèles Chanards d’origine

• Boites à rouleaux pour les bogies, permettant de rouler à 140 km/h

• Après 1958, les porte-lanternes sont restés les modèles à pointes de 1941 et n’ont pas été remplacés par des modèles UIC, les Express étant alors devenues inaptes au trafic international.

• Câblots 1500v pour le chauffage électrique, montés au cours des années 50.

Ce n’est néanmoins pas la configuration la plus courante des Express Nord dans les années 1960, nombre de ces voitures restées équipées de boites Athermos étant devenues rapidement inaptes au service international.

La voiture est ici photographiée "coté couloir".

Patrick. Wagon à bogies plat à ranchers "CARGOWAGGON" époque IV. Modèle de fabrication Heljan vendu normalement à 160 €, soldé à 80 € patiné, et 70 € non patiné. Ici, c'est la version patinée qui a été photographiée, Patrick ayant apporté les deux, l'autre étant propre et neuve "sortie d'usine".

C'est vraiment beau et pas cher : se faire plaisir en Zéro avec du matériel moderne, c'est possible grâce à quelques marques telles Heljan ou MTH.

François nous informe sur ces wagons peu communs : Les chemins de fer suisses SBB/CFF crées en 1902 firent fabriquer à partir de 1913 leur nouveau couvert standard à empattement de 5,00 m sous la dénomination K3. Ces wagons ont été construits à plus de 4400 exemplaires jusqu’en 1950. Ils avaient à l’origine des portes et des volets en acier, un toit en bois toilé et une structure rivetée.

à partir de 1957 ces couverts firent l’objet d’une profonde modernisation avec une nouvelle structure mécanosoudée, des volets et des portes en aluminium et un toit tôlé. Ces wagons dorénavant peints en brun à la place du traditionnel gris, restèrent en service commercial jusqu’à la fin des années 1990. Les slogans commerciaux dans les 3 langues d’usage en Suisse apparurent sur les portes des K3 en 1975.

Les couverts K3 constituèrent bien entendu la plus grosse contribution des SBB/CFF en wagons couverts au pool Europ à compter de 1953. L’intégration de la vigie à la caisse comme les couverts italiens témoigne d’une conception tenant compte d’une électrification précoce, rien ne dépassant du toit. En conséquence, ces vigies accompagnèrent pour certaines l’ensemble de la vie commerciale de leurs wagons.

Les modèles Allmo fabriqués en plastique en Corée par Aijin au début des années 1990 sont des modèles réalistes mais faits pour l’exploitation intensive : la gravure est fine mais l’injection épaisse, le châssis est compensé, les axes tournent dans des roulements à billes et les attelages d’origine sont des attelages à mâchoires de type Kadee.

Il y a deux versions de base avec et sans vigie et diverse décorations Epoque 3 avant 1957 (livrée grise) et Epoque 4 (livrée brune) à compter de 1968. Cela est assez typique du marché modéliste suisse où l’on s’intéresse soit au chemin de fer d’avant-guerre soit au matériel moderne, l’époque 3b post 1956 (en particulier avec le pool Europ) étant presque occultée. Les versions présentées sont en marquage époque 4 avec différentes versions de slogan commercial (allemand/français ou allemand/italien) sur les portes.

Présenté par Pierre. Fourgon Nord. Trouvé sur un site d’enchère connu, un petit fourgon à bagages, freiné, Nord, pour trains de voyageurs, en principe un montage de chez Kit Zéro. Il est fort bien monté et peint. Ce fourgon fait partie de la série 4831 à 4920, avec guérite et niches à chien. L’intérieur est aménagé et sera complété, le toit étant encore amovible !

Pierre apporte son montage en cours de halle Nord Type Béton. Voici ses commentaires.

Conçue par Fabrice Fayolle, suivant le modèle de celle de Miraumont (Somme) sur la ligne Paris-Lille. La base fournie par Fabrice comporte un ensemble de pièces en MDF de 3 mm constituant la structure du bâtiment, complétée de deux sets de MDF de 1,5 mm en MDF et en carton disponibles (hors catalogue) chez Cités Miniatures.

à ce jour les toitures ne sont pas conçues, et il reste toutes les pièces de détail, telles que descentes d’eau ou la poutre de manutention de charges lourdes à créer de toute pièce. Il ne s’agit donc absolument pas d’un kit complet, mais bien de pièces découpées au laser à assembler, à compléter et à personnaliser. Ainsi Fabrice a utilisé des briques de parement Slatters pour le remplissage, et je me demande si les produits Redutex ne seraient pas utilisables. La halle est imposante et représente une emprise de 30 x 40 cm à la base ! Lors de la réunion de section plusieurs personnes se sont montrées très intéressées par le projet.

Le sujet de la halle est longuement commenté et présenté sur le Forum du Zéro : https://www.leportailduzero.org/forum/viewtopic.php?f=110&t=4511

Différents angles de vue pour cette halle en construction.

Photos Christian TOURSEL