59-62
Nord
Pas de Calais
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Section Régionale Picardie-Nord-Pas de Calais
Page 52 Réunion du 27 janvier 2019.
Présents :
François Bozon ; Bernard Cornet ; Damien Debril ; Eddy Derenette ; Francis
Dupire ; Christian et Remy Loonis ; Pierre Miguel ; Sandra et Ludovic Monfet ;
Patrick Smagghe ; Philippe Touron ; Christian Toursel ; Michel Valaeris ;
Passage de Cédric Daeye qui représente le RMC59. Soit 13 membres du Cercle et
deux invités.
Excusés :
Gilbert et Marijo Fournier ; Jacky Noël qui a quitté la région ; Daniel Voilqué.
Dès avant 9h30 c'est
l'accueil : Patrick a financé le café et Sandra a apporté le lait, on discute à
bâtons rompus le temps d'échanger les vœux et de nous installer. Les premières
boîtes sont ouvertes et les modèles exposés. Comme il apparait que près de la
moitié des participants ne sera pas là cet après midi. L'ordre du jour est
adapté en conséquence.
Début
de réunion à 9 h 45.
1) Présentation
des infos "nationales" par Patrick.
Expos avec CDZ
:
Le Cercle sera accueilli
par LR Presse à TrainsMania sur un stand de 4 m x 4 m. Le concours de dioramas
du Cercle est intégré à celui de LocoRevue.
Oignies fin août et
Flandrail à Coudekerque Branche début octobre. D'autres ailleurs comme Sedan,
Meursault.
AG samedi 16 mars
à Plan-de-Cuques (13).
Le dimanche une visite de réseaux est proposée.
Projets : Le U60
est livré et un fil sur le montage est ouvert sur le forum.
Autres projets :
- Le wagon
OCEM STEF en kit complet sera fait, à partir du couvert OCEM dèjà réalisé, nous
sommes en recherche des fournisseurs. (Christian RAULT).
- Un petit
diesel Berliet (Jean-Pol LECRIVAIN) est en préparation. Motorisation à chaîne
comme en réalité. SNCF (PLM) et privé. Assise 3 points.
Quai Zéro
non possible à Grande-Synthe, contacts sollicités auprès de deux autres communes...
Réorientation de
l'expo vers "montrer ce que l'on peut faire sur de petites surfaces". Un grand
réseau sera retenu, et des ateliers participatifs plus nombreux.
Dates si possible
avant les 23/24 mai 2020.
Chrezo a publié
sa publicité 140 C réservée aux membres du CDZ
dans le Bulletin et
une dizaine de membres ont répondu positivement à Patrick. Le nombre total des
commandes aurait atteint les 400.
Concours de
modèles FFMF de 2019 :
Lancer de nouveau un appel à la présentation de modèles dans ce concours qui
permet de montrer et de faire parler de l’échelle Zéro et de donner envie…
2) Matériel neuf
ou racheté présenté (voir photos)
Pierre propose des
poteaux kilométriques type Nord. Deux exemplaires (nylon et bronze) sont
montrés. Possibilité de tirages portant des chiffes différents. Centraliser les
demandes vers Patrick.
Christian
montre les leviers d'aiguille SAXBY de chez Shapeways (3D).
Patrick ouvre une boîte DAPOL contenant
une Fowler 3F "Jinty". Elle sera digitalisée (décodeur 21MTC Zimo, non
disponible actuellement en France) et francisée. Elle sera immatriculée 030 TW.
Francis livre à nos regards une très
belle 151 TQ...
François pose les
voitures 3 pattes LENZ en version SNCF et
montre une 232 TC de toute
beauté.
Pierre sort des
wagons couverts Nord Maquette Service, des voitures Elettren CIWL et PLM, des
rapides Nord Guillermet
3) Matériel
construit, transformé.(voir photos)
Ludovic montre une
voiture à deux essieux Rivarossi modifiée et repeinte, et son kit de
locotracteur Y 2400 DJFR dont le montage est bien avancé.
Francis place sur la voie une 151 TQ
(kit JCR) montée par un spécialiste (qui conserve l'anonymat). La machine est
digitalisée et patinée.
Philippe expose
une 231 E MTH et des voitures Nord 1 Cl et mixte 1/2 Cl.
Christian présente
deux wagons porte conteneurs citernes SCHENK, à partir d'un kit HaxoModele.
Pierre offre à nos regards un diorama
format A4 qu'il présentera lors de TrainsMania début mai.
Fin de réunion à
17 h 15.
Prochaine réunion : dimanche
7 avril, à Coudekerque-Branche.
Rappel : les lignes qui
précèdent ne constituent pas le compte rendu officiel de la réunion.
Nous publions un survol des éléments qui permettent de se rendre
compte de l'activité du Cercle et de la section régionale, et ainsi d'inviter
les personnes intéressées à nous rejoindre. Remerciements particuliers à
François Bozon, Pierre Miguel et Philippe Touron pour les légendes des photos de
leur matériel.
Les fins
observateurs pourront admirer les patines subtiles de la 232 TC, de la 151 TQ,
de la 231 E et des deux wagons plats transports de containers citernes.
44 photos pour avoir un aperçu de
notre journée, admirer et mieux voir les détails du matériel.
La réunion est bien avancée, questions et réponses à partir des
infos de première main apportées par Patrick. |
Le diorama qui est utilisé pour photographier le matériel
roulant a fêté ses 20 ans ! Les premiers modèles ont été posés,
et l'appareil va fonctionner longtemps... |
Une voiture type « boîte à
tonnerre » de Rivarossi retouchée et repeinte par Ludovic. On
trouve d’occasion du matériel de cette marque à l’échelle Zéro,
à des prix très abordables. |
Toujours de Ludovic qui passe du plastique au soudage du
maillechort et du laiton,
le kit de locotracteur Y 2400 de DJFR en cours de montage. C’est le premier kit
laiton/maillechort monté par Ludovic et le résultat est fort
encourageant ! Certes le kit est bien étudié, mais la
réalisation demande toujours soin et patience ! |
Patrick ouvre une boîte DAPOL contenant
une Fowler 3F "Jinty" qui sera digitalisée (décodeur 21MTC Zimo, non
disponible actuellement en France) et francisée. Elle sera immatriculée 030 TW.
Et toujours au prix du matériel britannique... |
C'est Francis qui nous permet d'admirer cette magnifique 151 TQ.
C'est un kit JCR digitalisé et patiné. Modèle monté par une
personne compétente dont le nom ne sera pas divulgué. La patine
est très légère ainsi qu'il le faut car ces machines étaient
parfaitement entretenues par l'équipe de conduite. |
Le gros plan permet d'apprécier les voiles transparents de
rouille. |
La 231 E NORD fait partie de la
première série fabriquée par MTH. Un long article, publié
sur les deux numéros 98 et 99 du Bulletin du Cercle décrit
les travaux rapidement retracés ci-dessous. Les
transformations consistent en un démontage complet,
changement de décodeur par un Zimo, réalisation de prises de
courant au niveau des roues des bogies du tender,
réalisation d’une barre d’attelage loco-tender plus courte
que celle d'origine, changement de la pompe ACFI et des
lanternes par des pièces KIT-ZERO, suppression du TIA qui
n’existe pas à cette époque, peinture totale, réalisation
des filets au tire-ligne, changement des marquages et enfin
patine.
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Les voitures RAPIDE NORD sont des
GUILLERMET, artisan bien connu des modélistes des années 70
(du 20ème siècle). Elles ont été totalement
démontées, réalisation des renforts de châssis, pose de
coffres et de dynamos sous le châssis. L’intérieur a reçu
une décoration aux couleurs époque III, les personnages du
commerce ont été modifiés et repeints, avant d’être collés
en place, les baies vitrées retravaillées avec ajout de
stores. Les marchepieds ont été refaits ainsi que la ligne
de toiture avec aérateurs conformes, les soufflets sont
remplacés ainsi que les tampons et quelques pièces issues du
catalogue KIT-ZERO complètent les traverses. Après peinture
totale aux couleurs du NORD époque III, les marquages sont
réalisés au CRAFT-ROBO la patine est menée à l’aérographe
et aux terres à décor.
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Les 2 types de voitures prussiennes à
savoir la C3 Pr 11 et la B3 Pr 10a ici présentées en version
SNCF (B5 tf et C6 tf) ont la décoration d’avant 1956 avec toit
et bouts noirs, sont équipées de l’éclairage électrique et ont
le lanterneau vitré d’origine. Si ces voitures sont censées être
de (rares) prises de guerre 1945, elles pourront rouler telles
quelles, sinon le montage de tampons SNCF/OCEM sera le bienvenu
pour les nombreuses voitures reçues en 1919 au titre de
l’Armistice. à
noter que des plaques d’itinéraires vierges mais magnétisées
sont fournies avec le modèle. |
Après la voiture prussienne B3 Pr 10a
présentée en version DB post 1956 à la dernière réunion, voici
la voiture prussienne C3 Pr 11 avec guérite (en version SNCF)
qui représente l’archétype de cette grande série de voitures à
portières latérales lancée dans la 2ème décennie du
siècle précédent. Ce sont donc des voitures récentes qui sont
reçues en grand nombre (environ 700 exemplaires ?) en 1919 au
titre de l’Armistice, ces voitures prussiennes 3 essieux à
portières latérales rouleront sur tous les réseaux avant d’être
regroupées sur les Régions Nord et Est de la SNCF où elles
achèvent leur carrière commerciale en 1962 ! La C3 pr 11 est
équipée de l’éclairage électrique et son lanterneau n’a pas
été tôlé. Si la plupart des voitures SNCF et DB eurent leur
lanterneau tôlé dans la période d’après-guerre avec un seul
aérateur conservé au niveau des toilettes, il existe des photos
de voitures ayant conservé toutes les baies vitrées et les
aérateurs sur leur lanterneau. |
Le fourgon Pw3 Pr 11 présenté en
version SNCF est le complément logique des voitures prussiennes
3 essieux à portières latérales. L’organisation du compartiment
chef de train est assez proche de celle du fourgon marchandises
Pwg 14, en revanche la partie accessible par la grande porte
coulissante de ce fourgon affecté au service commercial n’est
pas un compartiment de service mais est destinée au transport
des bagages des voyageurs. |
La main courante du modèle est comme
en réalité constitué de 2 éléments de diamètres différents, la
main courante de la porte coulisse sur celle de la paroi,
assurant ainsi une solution de continuité et donc une sécurité
maximale pour les agents devant se déplacer sur les marchepieds.
Comme pour les voitures à portières latérales, la suspension 3
points et l’essieu central à déplacement latéral permettent de
négocier les courbes les plus serrées soit le rayon R1 de Lenz
(914 mm soit 3 pieds ou 36 pouces !). La voie Lenz utilisant à
l’origine du profilé américain Atlas, les dimensions en mm sont
la traduction des mesures en pouces. |
La 232 TC 423 Lematec issue de
l’adaptation d’une BR 78 Kiss est la seule version fidèle de 232
TC SNCF (ex T18 AL) connue à ce jour. La 232 TC sortie par
Fulgurex il y a presque 40 ans avec entre autres choses une
mécanique exceptionnelle n’est en revanche qu’une T18 telle que
construite pour les chemins de fer prussiens (KPEV) et alsaciens
(EL), la version SNCF ayant seulement bénéficié d’une livrée
verte et noire SNCF sans présenter aucune des modifications
intervenues dans les années 1940.
La chaudière de la 232 TC Lematec est la chaudière d’origine
KPEV/EL avec une grosse sablière ronde derrière le dôme à
vapeur, tout comme sa cousine 230 de vitesse compound à 4
cylindres et distribution de Glehn, type S10.1 de 1911,
reconnaissable à la disposition décalée des cylindres et à la
traverse de traction haute. Du côté du chauffeur, la 232 TC est
dotée d’un réservoir TIA posé sur le dessus la soute à eau et à
l’avant, la pompe alimentaire du réchauffeur est la pompe Knorr
d’origine. |
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La 232 TC 423 Lematec présente une
rehausse de hotte à charbon mécano-soudée avec renforts
verticaux rivetés spécifiques aux machines SNCF. Elle est en
effet d’un seul tenant depuis le panneau horizontal de la soute
et intégralement inclinée vers l’arrière alors que les diverses
hottes (en métal ou en bois) ajoutées par les chemins de fer
allemands ne font que compléter la demi hotte KPEV sans aucune
solution de continuité esthétique. Sur le toit de l’abri, le
gros cabochon rond de protection de la lampe d’abri a disparu
(victime d’une récupération de matériaux non ferreux ?) pour
laisser apparaître la seule cheminée de la lampe et une trappe
supplémentaire (en planches de bois !) a été ajoutée à l’arrière
du toit de l’abri pour le chargement des briquettes. |
Cette vue montre que la 232 TC a non
seulement conservé sa pompe de frein Knorr d’origine mais
surtout la cloche à vapeur sur le haut de la chaudière, afin de
se signaler sur les lignes en accotement des routes et les
traversées de village dans la rue principale. On voit par
ailleurs parfaitement l’inclinaison vers l’arrière de la soute à
charbon SNCF. |
Sur cette autre vue côté mécanicien,
on voit l’arbre de relevage de la distribution en arrière de la
pompe de frein Knorr, la cloche à vapeur sur le sommet de la
chaudière et le réchauffeur Knorr devant la boite à fumée, avec
pour finir la traverse de traction équipée de tampons OCEM/SNCF
à plateaux rectangulaires dans la grande tradition de la région
Est ! |
La 232 TC 423 Lematec présente sur le
platelage devant la boite à fumée le réchauffeur (cylindrique)
Knorr enfermé dans un carter de protection avec décrochement
permettant l’ouverture de la porte de BAF, ce réchauffeur ayant
été monté aux ateliers DRG de Kalrsruhe en pleine guerre, en
remplacement du réchauffeur plat Vulkan dont était dotée à
l’origine les T18. Les lanternes sont des lanternes SNCF en
remplacement des grandes lanternes KPEV/AL. Au sommet de la
boite à fumée se trouvent des porte-lanternes additionnels SNCF
montés après-guerre pour se conformer à la disposition imposée
par le règlement SNCF de 1941 sur l’éclairage qui s’applique
jusqu’en 1958. |
PK 43 :
dessiné pour QUAI ZERO 2018 par Romain Lecomte du club AMAL à
Amiens, un PK typiquement NORD numéroté 43. Il fallait bien
choisir un numéro et 43 pour du ZERO semblait indiqué. Romain
n’ayant pas réussi à imprimer le PK dont certaines épaisseurs
sont fort minces (mais tout est rigoureusement à l’échelle !)
appel a été fait à la société SCULPTEO pour faire un tirage en
bronze, poli, après tirage en cire perdue. Un second tirage en
nylon a également été réalisé au tiers du prix de celui en
bronze. Les dessins ont été réalisés par Romain d’après les
croquis et photos fournis par Christian à partir de la
collection du RMC 59 qui en possède quelques exemplaire à
l’échelle 1, et de reportages "in situ". Il s’agissait d’une
première. Un autre PK célèbre sur la Ligne Amiens-Boulogne est
le 231. Il a été envisagé très sérieusement de le reproduire,
ainsi qu’un PK vierge afin de pouvoir coller le numéro que
souhaitera le modéliste de la section PNPC ! |
Le tombereau à 2 portes UIC-ORE type
2 est un type très largement répandu en Europe. La DB en fit
construire à elle seule 17.300 exemplaires sous le type Omm55
entre 1955 et 1962. La SNCF qui s’était doté de nombreux
tombereaux à 4 portes UIC-ORE type 1, n’en fit en revanche
construire que 900 exemplaires en 1957 dont 385 freinés (Tow).
Compte tenu de cette date, les tombereaux construits par Marpent
furent dotés d’origine des portes lanterne plats UIC. Pour
franciser entièrement le modèle Schnellenkamp issu de l’Omm55,
il conviendra de remplacer les tampons par des tampons OCEM/SNCF
et les crochets triangulaires d’arrimage aux 4 extrémités du
wagon par des crochets à 2 cornes. La livrée rouge UIC de 1960
(qui entre autres choses éliminait tout travail de masquage
avant peinture du wagon) impose par ailleurs que les tampons et
les toiles de roues soient de couleur rouge UIC comme le reste
du wagon. |
Le tombereau à 2 portes UIC-ORE type
2 de Schnellenkamp est doté d’une suspension 3 points, de cadres
porte-étiquettes (déjà dotés du bon de circulation !) et d’un
attelage automatique « mixte ». Cet attelage reprend en effet le
type Lenz consacré par la norme NEM mais est complété par une
petite corne à l’arrière du crochet métallique, qui permet d’y
accrocher la manille d’un attelage à vis. Cette « mixité »
fonctionne parfaitement en exploitation et permet d’atteler
ensemble tous types de wagons. Enfin, il est possible d’alléger
l’aspect du crochet de l’attelage NEM comme dans la version
allégée de Brawa, en supprimant la pointe extrême du crochet
destinée au pré-dételage. |
2 wagons (différents) et 4 containers citernes de type OCEM sont
réalisés par Christian à partir du kit HaxoModele. Nombreuses
modifications/ajouts sur les citernes. Les inscriptions des
wagons et des containers sont redessinées sous CorelDraw et
imprimées sur les feuilles décalques (boutique FFMF). |
Couvert 10 t classique de la compagnie du Nord de chez Maquette
Service, présenté par Pierre. |
Autre couvert Nord de Maquette Service. C'est un 43 m3
doté
de 3 essieux. Or ces wagons à 3 essieux sont des types F, pour
trains de messagerie. Ils ont la particularité d’avoir un
marchepied courant tout le long du wagon. Celui-ci n’en n’a pas.
Cette modification sera très rapidement entreprise par Pierre. |
Pierre a
pu acquérir dans une succession acquérir des voitures de marque
ELETTREN. Ici des CIWL, plus loin des PLM. Ici et ci-dessous, la
voiture restaurant. |
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Après recherches,
Pierre a pu découvrir que la voiture lit était une type S,
n°2641 à 2674, construite en 1922 à Leeds. Un détail l’a
toutefois interpelé avec cette voiture… Certaines cloisons de
compartiments tombaient au milieu des fenêtres. Après ouverture
de la toiture, une constatation s’imposait, la voiture avait eu
son intérieur monté à l’envers… Les compartiments avaient eu
droit aux fenêtres du couloir. Un peu de travail laborieux pour
comprendre comment était assemblé l’intérieur, et une petite
heure plus tard, l’intérieur remonté correctement
faisait coïncider cloisons des compartiments avec les parties
pleines de la caisse. La voiture n’en avait que meilleure allure
! |
De Pierre
toujours, deux voitures RAPIDE NORD de fabrication GUILLERMET,
acquises récemment et qui devraient se voir lifter à la manière
dont Philippe Touron a procédé pour les convertir en NORD. Les
deux modèles présents sont une 2ème et une mixte 2ème-Fourgon.
Pierre nous promet de les rapporter lorsque l’amélioration aura
été réalisée. |
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Suite des voitures ELETTREN de Pierre.
Il nous explique : les
photos que j’avais vues m’avaient laisser croire à une première
et une seconde type 1907, toujours au catalogue, mais non
disponibles chez le fabriquant. Quelle ne fut pas ma surprise de
découvrir en fait que la toiture de ces voitures n’étaient pas
celle que je connaissais sur le modèle 1907. Après quelques
recherches un peu partout, j’ai eu une impression de modernisées
PLM type 1926. à
partir de 1928 a commencé au PLM la métallisation de cette série
de voitures à caisse en bois tôlé, cette métallisation s’est
poursuivie après 1938 pour les 5 voitures de la série restantes
sur un total de 147 véhicules. Sous cet aspect, ces voitures ont
circulé jusqu’à la fin des années 50. Lors de cette
métallisation, elles ont perdu leur galbe de bas de caisse tout
en gardant leurs châssis apparents, les tirants et tendeurs de
châssis ont disparu, de même que les baies des dossiers de part
et d’autre des soufflets. Elles ont cependant conservé la
disposition asymétrique des baies typiques des voitures de
construction PLM, toitures et plates formes prenant un look
proche des nouvelles voitures OCEM.
à ce propos, ces
voitures lors de leur métallisation ont conservé pour partie
leurs bogies du type C PLM (Wagons-Lits) qui les équipaient
d’origine, d’autres ont récupéré les bogies Pennsylvania (type
D) à col de cygne qui équipaient les C10 type 1926 à couloir
latéral qui s’en sont vu dépouillées rapidement alors qu’elles
étaient neuves au profit des voitures de classe supérieure en
métallisation à partir de 1926. Ces voitures appartiennent à la
série A7c4i 211 à 230 puis A7c4yi 511 à 530 pour les
premières, et B 2 001 à 2 080 puis B8i 2 001 à 2 070, B8yi 5
001 à 5 069 pour les secondes… Cette recherche a été
passionnante à mener sur les véhicules réels, mais j’ignore
totalement quand/comment ELETTREN les a réalisées. Contactés,
ils n’ont pas donné réponse en ce début février 2019. |
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DIORAMA :
réalisé sur un A4 pour être présenté à TRAINSMANIA à Lille, en
mai prochain, ce petit diorama est animé par un remplacement de
traverse, ayant nécessité la dépose du rail. Un lorry a permis
d’approcher les traverses neuves, en attendant l'évacuation des
vieilles. Pendant ce temps la garde barrière travaille dans son
jardin en ce début d’automne… On peut noter la présence d’un PK
43 en impression 3D sur le module. |
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La 141 R 1106 Fulgurex (à partir de
1972) n’exige pas des rayons minimaux de 1,80 m ou 6 pieds comme
il est courant d’entendre. Elle est ici posée sur une courbe
« parabolique » constituée d’un rail Lenz R10 de rayon 1.649 mm
soit 65 pouces suivi de 2 rails R2 de rayon 1.028 mm soit 40
pouces. Le raccordement « parabolique » permet à la machine de
s’inscrire progressivement et sans décrochement violent dans la
courbe serrée. Même sur un réseau à courbes de (très) grand
rayon, il est largement préférable de réduire ce rayon pour
intégrer un raccordement parabolique à un tracé en pur
demi-cercle : le matériel s’inscrit alors de manière
parfaitement fluide dans la courbe. Cette pratique était déjà
recommandée pour le Zéro « finescale » dans les années cinquante
du siècle alors que d’autres pratiquaient de surcroit le
sur-écartement à 33 mm des courbes serrées. |
La 141 R Fulgurex a encore un peu de
jeu latéral dans la courbe R2 de 1.028 mm et la franchit sans
couinement. Il est certain que c’est extrême et qu’il convient
de ne pas franchir la courbe à toute vitesse afin de soulager
les efforts sur l’embiellage. En réalité, de nombreux modèles
laiton des années 70 à 2000 ont la capacité de franchir des
courbes serrées, ainsi la 141 P Fulgurex (avec distribution
intérieure) est essayée en son temps par Loco Revue sur un
réseau avec des courbes de rayon 1.300 mm ! Les modèles Kiss en
laiton comme la BR 78 qui a donné la 232 TC de Lematec ou la 141
R fuel à roues Boxpok sont quant à eux donnés pour un rayon de
800 mm et cela fonctionne comme cela a pu être vérifié sur un
réseau d’essai constitué de voie O Scale à ce rayon! Il est
clair que les machines à empattement symétriques (131/141/232
etc) sont favorisées et que les machines grandes roues à essieux
de type 241 sont en revanche à oublier. Sans être châtelain, il
est donc possible d’avoir un réseau bouclé « tour de pièce »
avec par exemple des courbes de 1.200 mm (48 pouces ou 4 pieds)
sur lequel pourra circuler du matériel « grandes lignes », les
voitures étant dotées de l’attelage automatique à coulisse NEM
comme l’est par exemple la rame Rheingold de MTH. |
Photos
Christian Toursel |
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