Le matin, après le café d'accueil offert par Patrick, c'est le point des infos et des actus. L'état d'avancement des projets internes est attendu.

Texte de François Bozon : La BR 91 (ex T9.3 prussienne) de Hübner (Eurotrain) sortie à la fin des années 70 est à ma connaissance le premier modèle de petite machine disponible en finescale « haut de gamme », avec la particularité d’avoir des caisses à eau en métal injecté alors que le reste de la machine est en laiton ! Il fut décliné en versions DB / DRG / KPEV ainsi que SNCF et SNCB et taillé pour une exploitation universelle puisqu’il était officiellement apte au franchissement de courbes de 800 mm de rayon.

Le modèle présenté est donc une BR 91 en version DB post 1957 (troisième phare), reprise pour être conforme à l’original d’un point de vue esthétique : caisses à eaux complétées de couvercles de soutes et de crochets de levage, lanterneau réduit, cloche débarrassée de son piédestal, nouvelle sablière (pas un simple cube) et nouvelle pompe à air (à l’échelle et non rabougrie), essieu porteur doté de roues fines avec un gros moyeu. A cela s’ajoute une nouvelle mécanique, la digitalisation/sonorisation et la patine.

Avec son essieu porteur à l’avant, cette loco tender est utilisable sans difficulté en tête de trains voyageurs composés de voitures à portières latérales (Lenz) ou à plateformes (Hobby Teknik) comme de trains de marchandises sur de petites lignes et donc idéale pour un réseau en chambre !

Toujours apporté par François, : Après le succès de ses versions "transport de chaux", c'est une décoration Potasses d'Alsace en marquages SNCF que nous a concocté Schnellenkamp. Fin de l'époque III.

Patrick avait déjà présenté ce modèle britannique qui a plu, et Damien s'est porté acquéreur d'une version digitalisée et sonorisée.

La "devanture" est finement détaillée et peinte. Les attelages sont à vis. Le châssis noir permet une version francisée facile. L'embiellage est intérieur ainsi que pour beaucoup de locomotives d'Outre-Manche.

Cette voiture est une MTH, une LX transformée par Pierre en LX16 pour l’aménager en recréant le crime de l’Orient Express pour le défi RAMMA de 2015 à Sedan (thème : le train fait son cinéma).

Autre voiture MTH appartenant à Pierre, et celle-ci issue de la collection Michel Degon. Michel avait changé les tampons pour un jeu plus « costaud » dans son style, et aussi changé les soufflets et amélioré la ligne de toiture. Cette voiture et la précédente sont équipées de bogies modifiés (voir plus loin).

Toujours de Pierre, une voiture PLM mixte 1/2  produite par ELLETREN et achetée sur eBay à la moitié de sa valeur, pour compléter un fourgon acheté il y a quelques mois. L’objectif est de reconstituer à terme une vraie rame d’avant la 1^ère guerre mondiale.

Achetée par Ludovic : un grand classique, la T3 de Pola Maxi. L'embiellage est "cosmétique". En matière plastique, mais ce sont des pignons qui transmettent la puissance aux roues.

Acquisition de Ludovic. Peco diffuse le catalogue Parkside. LR Presse étant importateur de Peco, on retrouve ces modèles sur les stands LocoRevue lors des expos. Le contenu est identique, le prix reste raisonnable, même si certains adhérents se souviennent de cette référence à 28 livres (moins de 35 €) mais c'était il y a plus de 10 ans !

Les voitures CIWL (voir précédemment) ont été présentées afin de montrer comment une petite pièce en impression 3D (représentée en rouge sur le bogie seul) pouvait, après ablation des sabots de frein et du timon d’attelage, modifier l'allure. Il s’agit d’un petit ajout cosmétique, afin de rendre une allure plus conforme, pas d’une transformation représentant la réalité. Un article futur de Pierre décrira davantage du processus ayant permis la réalisation de ces pièces. Une démonstration d'impression 3D en a été faite à QuaiZéro 2018 (stand de l'AMAL).

Sortis de boîtes par Bernard et Patrick. Production de Schnellenkamp, ces modèles en immatriculation SNCF sortent en variantes d'époque. Plats ex-ULM. Ci-dessus la version à caisse bois avec plateforme et frein manuel, et ci-dessous la version métallique sans plateforme. Chrezo qui est à l'origine des versions françaises est satisfait : il a commandé 250 modèles et il lui en restait 7 en stock à la date de notre réunion. Mais de ce niveau, on en redemande !

Barrières dénichées sur eBay en impression 3D. Livrées blanches elles ont été apprêtées et peintes en noir.

Ludovic a craqué pour ces impressions 3D par RailTrack (ex-Jocadis). Un feu à charbon et son tuyau d'évacuation des fumées, des chaises et un plan de travail.

Un poste à leviers au sol et une cabine.

Un poste de commande d'aiguille mural.

Apportés par Ludovic,  un Peugeot DMA "Literie Universelle" et un Citroën U 23 "Lait d'Isigny".

Et ce Renault Galion en déco Perrier.

Le cas échéant, des chargements sont en place et apportent variété et couleur à ces wagons bien sombres dans leur livrée brune à châssis noir.

Les 2 plats XO5. Leur traitement est identique aux autres, ils se distinguent par leurs chargements. Les planchers sont ici aussi des impressions sur bristol qui ne sont que partiellement visibles

Gros plan sur un plancher imprimé.

Les 3 tombereaux. Deux sont à plate-forme. Ils possèdent un frein sur celle-ci. Le système d’attelage à élongation de Lenz (repris en norme européenne) interdit la représentation des vis de manœuvre et des renvois sous châssis. Fort heureusement, Christian a monté de nombreux kits de wagons citerne OSM tous pourvus de la plate-forme et de la guérite. Comme il a choisi logiquement de supprimer ces parties qui n’avaient plus de raison d’être (le frein à air comprimé a fait disparaître l’obligation d’un garde frein pour 4 wagons en vigueur auparavant !), des pièces non montées ont trouvé ici un emploi parfait. Ci-dessous les pièces d’origine, puis photo suivante on les voit montées après modifications partielles et ajustement.

Des tombereaux ont reçu des chargements de bois. Des languettes de papier sont placées pour conserver un espace suffisant pour placer et ressortir le chargement, et le coller sans risque pour le wagon.

Des épaisseurs de carton ondulé sont utilisées afin de gagner du temps. Les châssis Lenz sont assez lourds pour ne pas être lestés, et cette solution convient pour cela. C’est évidemment la même méthode qui peut être employée à différentes échelles. à droite, exemple de « plancher » dessiné et mis en couleur et texture à l’ordinateur. Une finition à la terre à décor est utile.

Les 3 couverts G10.

Si les couverts ont reçu des toitures métalliques, ce n’était pas le cas des wagons construits au début du XX^ème siècle, ce qui est le cas des G10, construits avant la guerre 14-18. Ceux-ci avaient des toitures en lattes de bois,

Mais en modélisme les constructeurs n’abordent pas cet aspect et des belles surfaces lisses en plastique, parfois en métal reçoivent la peinture. C’est vrai que les photos de dessus de ces wagons ne sont pas légion, et souvent ne sont pas publiées. Par chance Christian en possède une en couleur du tout début des années 60, sur laquelle des toitures bien patinées suivent une 141 R... Il n’y a plus qu’à copier !

Les deux modèles présentés en début de page sont ici complètement "francisés" et patinés. Les modèles Schnellenkamp portent des inscriptions conformes sur une teinte de caisse correcte. Les supports de lanternes pyramidaux sont ajoutés, ainsi que des étiquettes. Des chargements (tracteur et remorque Schuco pour l'un, touret de câble pour l'autre) agrémentent de taches de couleur les teintes fades des wagons. Aptes au transport militaire, une inscription "grenade" serait bienvenue. Des étiquettes roses du RA (Régime Accéléré) avaient aussi la possibilité d'être présentes.

Photos Christian Toursel