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Rencontres de la ffmf... page 2

Communiqué N° 1 de novembre 2007 au format pdf

Histoire résumée du chemin de fer touristique...

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Bulletin d'inscription clubs
Bulletin d'inscription individuels FFMF, AFAN, AMFI et CDZ

Rencontres : premier communiqué (12 novembre 2007)

La FFMF innove et lance les « Rencontres » le samedi 10 mai 2008.

Nous avons établi un partenariat avec « Le P’tit Train de la Haute Somme » aussi connu sous le nom de Froissy-Cappy-Dompierre (http://appeva.club.fr/index.htm) (Commune de Bray sur Somme – 80340 SOMME).
C’est le week-end de Pentecôte. Le dimanche 11, c’est le festival du touristique et le lundi 12 c’est une ouverture publique normale, mais le samedi 10, seuls les adhérents de la FFMF (et leur famille car le site s’y prête) y auront accès, à l’exclusion de tout autre public. Il s’agit de regrouper largement les adhérents de la fédération et de profiter pleinement de ce que permet une réunion interne des adhérents.

Accès gratuit sur présentation de la carte FFMF/AFAN/AMFI/CDZ FFMF 2008.

Notre choix se porte sur une journée, agréable, conviviale, en famille, plutôt courte et délassante de 10h du matin à 17h30.
Elle sera découpée en séquences qui ne sont pas définitivement arrêtées et qui dépendent en partie du nombre de pré-insriptions. Faudra-t-il un ou deux ou trois voyages en train vapeur ?

Il y aura des ateliers animés par des modélistes confirmés,
Il y aura la visite du musée.
Il y aura le voyage en train. (1€ symbolique au lieu de 9 €, afin de comptabiliser valablement les réservations et décider du nombre de voyages du spécial vapeur)
Il y aura une bourse d’échange gratuite pour les vendeurs comme pour les acheteurs.
Il y aura la présence d’artisans invités qui vous proposeront des promos réservées à cette journée.
Il y aura les stands et les boutiques de la FFMF, de l’AFAN, de l’AMFI, du CDZ.
Il y aura un temps réservé pour permettre un repas convivial, tous acteurs confondus.

Et il y aura… vous !

Tout n'est pas "arrêté", mais la méthode est celle-là. Cela n'a jamais été fait. Mais cela sera un grand moment !

ATTENTION : l'accès sera gratuit pour les adhérents à jour de la cotisation 2008 !
Début mai cela devrait être réglé, sinon, c'est l'occasion de le faire immédiatement !

Info : president@ffmftrain.org ou 03 28 25 35 53

Présentation du Chemin de Fer de la Haute Somme
de FROISSY à DOMPIERRE, en voie de 0,60m

En 1875, le constructeur DECAUVILLE recommandait l'emploi de voies à écartement réduit pour l'industrie. C'est le Colonel PECHOT (1B49-192C) qui, après la défaite de 1870, mit sur pied un système cohérent de manutention pour 1'artillerie et les bastions des forts. Il modifia le système DECAUVILLE, pour réaliser une voie pouvant supporter une charge de 3,5 Tonnes à l'essieu. Cette voie était composée de deux rails de 9 Kg/mètre, rivetés sur 6 traverses métalliques. Des éléments courbes étaient prévus aux rayons de 20 et 30 mètres, ainsi que des aiguillages et des plaques tournantes. Chaque élément de voie, d'une masse de 150 Kg. était portable par 4 hommes. Le matériel roulant était constitué de trucks de faible empattement à 2 ou 3 essieux, qui placés sous des plateformes, constituaient une sorte de wagon plat à bogies. Ce matériel, conçu pour l'artillerie, fut d'abord installé dans les forts de la région Est.

Ce n'est qu'un an après le déclenchement de la guerre, soit en 1915, que l'Etat-Major français, compris l'utilité de construire de véritables réseaux en voie de 60, à l'arrière du front. C'est lors de la première bataille de la Somme, à l'automne 1915, que ce système de voie fût massivement installé. Il y eut, en effet, un réseau de 10 lignes de chemin de fer en voie de 50 qui reliaient les gares et lignes à voie normale pour permettre d'acheminer au plus près de la ligne de front, le ravitaillement en hommes, matériels et surtout obus.

Après la guerre, une partie de ces voies resta en exploitation, d'abord pour faciliter la reconstruction des villages dévastés, puis fut utilisée par les industries de la région. C'est ainsi que la Sucrerie Centrale du Santerre transporta ses betteraves de 1925 à 1952. La ligne de FROISSY à DOMPIERRE faisait partie de ce réseau. La sucrerie de DOMPIERRE cessa son activité en 1987.

En 1970, des amateurs et des personnes de bonne volonté décidèrent de sauver ce patrimoine chargé d'histoire, et créèrent l'APPEVA (Association Picarde pour la Préservation et l'Entretien des Véhicules Anciens). Nous passons sous silence toutes les péripéties et tracasseries administratives que durent surmonter les membres fondateurs de cette Association. Le pari de créer un réseau touristique et historique en partant de ruines abandonnées a été gagné grâce au courage et à la ténacité de ses membres, tous bénévoles. La visite des réalisations vous permettra de juger de l'excellence du travail accompli, qu'ils en soient, ici, remerciés.

A signaler que la voie de 60 est toujours utilisée dans l'Armée Française pour parcourir les galeries souterraines des ouvrages militaires. Ceux qui visitent les ouvrages de la ligne Maginot verront une utilisation de ce type de voie à l'intérieur des fortifications. Mais revenons à la ligne FROISSY-DOMPIERRE que nous pourrons visiter le 10 MAI prochain, nous signalons quelques particularités, par exemple le tracé de la voie en « Z » qui permet de monter sur le plateau de DOMPIERRE, à voir aussi la rotonde musée et l'atelier de réparation des locomotives.

Photographes à vos appareils et espérons que le beau temps sera de la partie !

Texte rédigé à partir des informations puisées dans VOIE ETROITE, revue de l’APPEVA.
Gabriel HIART, membre du RMCCO (Rail Model Club de la Cote d’Opale).

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