| 
 59-62Nord
 Pas de Calais
 
Actualités etMises à jour...
 
Les clubs de la région... La 
FFMF... 
Le modélisme ferroviaire... 
 
Les jeunes de la FFMF... 
Le calendrier régional... 
Les expos et les reportages... 
Chemin de fer réel... Les 
liens... Les 
animations d'AB 
page d'accueil                |  | 
 
	 Ce reportage 
	comprend deux pages.       
	Page 1  
	        
	Page 2Cette 
	page sera consacrée exclusivement au réseau de Jean-Michel Delbrouque 
	intitulé Chapue-Traifort.Echelle 0, écartement 16,5 (016,5).
 Jean-Michel est un champion du recyclage. Un grand nombre de pièces 
	récupérées entrent dans la réalisation de ses décors et de ses engins 
	moteurs.
 Une histoire totalement imaginaire, racontée avec humour, dont je vous 
	laisse lire les textes originaux, sert de fil conducteur à la visite du 
	réseau.
 D'autres infos en commentaires des images, mais l'essentiel est dans 
	l'histoire et dans le regard que vous porterez.
 Précision importante qui justifie la position basse du réseau sur table  
	: il a été construit afin de permettre aux enfants de jouer. Enseignant le 
	constructeur sait comment inviter ceux-ci à prendre en main la commande et à 
	manœuvrer les wagons d'une voie sur l'autre.
 
  
 
    
      
        |  Deux tables de 2 m suffisent à présenter le réseau et les " caisses à 
		vins étagères " du matériel roulant. Mais écoutez le début de 
		l'histoire...
 Monsieur Chapue père, virtuose de l’alambique, distillateur comme son 
		père, comme le père de son père, etc. depuis cinq générations, crée son 
		entreprise à Mole en 1888.
 à partir de 1916, il 
		approvisionne l’Armée avec une de ses créations (pas chère mais très 
		efficace pour envoyer les Poilus à l’assaut).
 En 1919, son fils, de retour du front, lui succède, développe la branche 
		des « spiritueux » et crée la filière de la chimie.
 Dans les années ’30, il entre en contact avec un certain Capone lui 
		aussi dans les alcools aux Etats-Unis. Lors d’une de ses visites à Al, 
		celui-ci lui offre une belle américaine bleue dont sa femme se sert 
		encore.
 Pendant la deuxième guerre mondiale, l’usine tourne au ralenti pendant 
		quatre ans suite à de la mauvaise volonté, des sabotages et des erreurs 
		de recherche. Tous ces faits étant souvent organisés par M. Chapue 
		(alias Capitaine Bistoule dans la  résistance).
 Après le décès du patron (bêtement d’une cirrhose), c’est son beau fils 
		Anicet Traifort qui lui succède. Depuis ce temps, l’usine s’est encore 
		développée et s’appelle maintenant : CHAPUE TRAIFORT (jeu de mots).
 |  
        |  Nous allons d'abord voir l'usine Chapue-Traifort depuis la rue.
 |  
        |  |  
        |  |  
        |  L'enceinte est un mur de briques renforcé de piliers de béton. Par la 
		porte on aperçoit un peu de l'activité.
 |  
        |  Approchons-nous, entrons...
 |  
        |  |  
        |  Suite de l'histoire :
 Sur la terrasse du bureau, Monsieur Debrun, concessionnaire Citroën à 
		Mole, serre la main de Monsieur Traifort. Il est content Monsieur Debrun : 
		il vient de vendre à Monsieur Traifort la dernière née de Citroën : une 
		DS. Sur le parking, Michel et Bernard, deux des mécaniciens de l’usine, 
		la regardent de près. Ils aimeraient bien dépiauter cette DS pour s’en 
		faire une idée. (re-re-re-jeu de mots).
 Monsieur Debrun est aussi le nouveau maire de la bonne ville de Mole. Il 
		est à l’origine d’un fou-rire général à la Préfecture lorsqu’il est allé 
		se présenter en tant que maire fraîchement élu. Il est entré l’air 
		triomphant en s’annonçant : « Edmond Debrun, maire de Mole !!! ». Ce à 
		quoi une jeune secrétaire blonde a répondu sans lever les yeux de sa 
		Rémington : « Au fond du couloir, deuxième à droite ! » (hé oui…une 
		blonde…dans les années ’50 déjà…si…si…).
 Sous l’escalier, Monsieur Paul (comptable de son état) conte fleurette à 
		Mademoiselle Virginie (secrétaire de son état). Il lui dit qu’il 
		aimerait faire de leur vie un roman. Il est poète Monsieur Paul… (re-re-re-re-jeu 
		de mots). Près des urinoirs, c’est la pause-pipi-clope pour les 
		chimistes de l’usine. (pas de jeu de mots).
 |  
        |  Suite de l'histoire :
 Madame Veuve Chapue, dite la Reine 
		Mère, est venue comme d’habitude faire le plein de son « américaine » 
		aux frais de la Société. Il faut dire qu’elle consomme beaucoup ! (pas 
		la Reine Mère… « l’américaine »).
 Elle aime discuter avec Monsieur Jean, le pompiste de l’usine. Elle 
		l’estime beaucoup car c’est lui qui a sauvé son mari en 1918 dans la 
		Somme. Après la grande guerre, son mari l’avait embauché pour le 
		remercier. Après 1941, dans la résistance, il s’appelait « Tit’goutte » ; 
		bras droit du « Capitaine Bistoule ».
 Madame est accompagnée par son chauffeur James. Ce qu’elle aime en lui 
		c’est son charmant accent « so british ». C’est lui qui avait convoyé 
		« l’américaine » offerte par Al. Il s’était alors présenté : « James 
		Meyburne ! ». Ce à quoi elle avait répondu (avec un petit 
		sourire) : « Je ne déteste pas celles de mon mari !». 
		(re-jeu de mots). James a 
		compris longtemps après. Il est resté en France comme chauffeur. Il ne 
		se sépare jamais de son Browning. Comme il a toujours dit : « Le prix 
		s’oublie… la qualité reste ».
 |  
        |  |  
        |  |  
        |  |  
        |  |  
        |  Suite et fin de l'histoire :
 Walter : C’est lui qui conduit le locotracteur. Walter est né en ’18. Sa 
		mère avait eu le coup de foudre pour un bel Anglais malheureusement 
		disparu aux alentours d’Arras la même année. En souvenir, elle a 
		prénommé le fruit de leur passion Walter. Elle aurait du réfléchir car 
		il porte le nom de jeune fille de sa mère ; et s’appeler Walter Closette
		(re-re-jeu de mots) … c’est pas facile tous les 
		jours.
 Le locotracteur fut fabriqué par Walter, son mécanicien attitré, à 
		partir d’un moteur de chalutier breton. Walter a ramené le moteur (un 
		six cylindres en ligne) de Paimpol en 44. Le chalutier avait coulé dans 
		le port mais le moteur était en parfait état. En souvenir, il l’a 
		baptisé Popol… Souvent, à la fin de la journée, il astique Popol au fond 
		de la remise. (c’est vous qui interprétez mal!). 
		Il regrette toutefois le temps où sa jeune épouse le rejoignait pour lui 
		donner un coup de main… mais ça, c’était avant !... il y a bien 
		longtemps que Madame Closette n’astique plus Popol… le soir… au fond de 
		la remise… Souvenirs... Souvenirs… (c’est encore vous qui 
		interprétez mal!).
 |  
        |  |  
        |  |  
        |  Depuis l'immeuble voisin, avec une paire de jumelle, on peut entrevoir 
		ce qui se fait dans le grand bâtiment de l'usine.
 |  
        |  Au rez-de-chaussée...
 |  
        |  Au premier étage (les tableaux de contrôle complexes et les réservoirs 
		recyclés).
 |  
        |  Second étage, on distingue derrière des vitres poussiéreuses le 
		personnel affairé.
 |  
        |  Tous les engins moteurs sont la stricte reproduction à l'échelle du 
		matériel de l'entreprise imaginaire.
 |  
        |  |  
        |  |  
        |  Biloute et PoPol, les Ch'tis sont passés par là !
 |  
        |  L'inspiration est venue d'une photo, d'un diagramme, d'un article dans 
		une revue, ou de rien du tout...
 |  
        |  Vous constaterez que, comme d'ailleurs souvent en réalité en voie 
		étroite, les "jupes" ou les faces latérales descendent fort bas, cachant 
		opportunément les motorisations " hight tech " mises en œuvre. Le 
		châssis moteur de la 020 jouef a été largement mis à contribution, celui 
		de la 040TA Ouest aussi. Et d'autres éléments aussi sophistiqués (bogies 
		TP Jouef...).
 |  
        |  |  
        |  |  
        |  |  
        |  |  
        |  |  
        |  |  
        |  |  
        |  |  
        |  J'espère que vous aurez eu autant de plaisir que moi à visiter cette 
		usine à la longue histoire bien incrustée dans la vie locale et 
		régionale. En tous cas, l'ami Jean-Michel, créateur de la chose, aura 
		plaisir à en discuter avec vous lorsque vous le rencontrerez en expo. Il 
		était au WEMFAL (Lille) en début d'année, et à Calais en novembre.
 Nul 
		doute qu'il aura encore l'occasion d'être sollicité pour exposer 
		ailleurs, et j'espère que cette page y aura contribué.
 Vous habitez près de (ou à) Calais ?  
		Rejoignez les Ferrovipathes du Calaisis.
 |  
        | Photos Christian 
		Toursel. |         
Page 1  
         
Page 2    
 Retour 
en haut de page            
Retour
  page expos passées 
 
 
 
 
 
 
 
       |