08 et 09 novembre 2014.
La commune de Roclincourt (62223, près d'Arras) compte 800 habitants.
C'est là qu'habite Gilbert Cividino, passionné de trains réels et miniatures, adhérent individuel à la FFMF et membre du Rail Club Médiolanais (club sis à St Nicolas-Lez-Arras), sur une commune voisine.
Répondant au dynamisme du Comité des Fêtes, Gilbert propose de remplir la salle municipale d'une exposition de trains. L'accord est obtenu. Gilbert fait appel à son club et à des amis. Pas de place pour accueillir des vendeurs, mais il y aura de la variété dans les présentations. Et le public local se déplace avec plaisir.

Dans la cour de l'école, derrière la mairie, un club de voitures radiocommandées effectue des démonstrations. Le soleil est là, mais les températures restent fraîches.

Petite visite de cette exposition qui se déroule le même weekend que celle d'Orléans, la plus grande exposition de France. Pas de concurrence ! L'objectif ici est de toucher l'habitant chez lui, de lui montrer ce que l'on fait aujourd'hui en la matière, ce qui est possible, accessible pour eux, chez eux. Bien évidemment, les conseils, les réponses aux questions, les évocations de souvenirs d'enfance seront le corps des discussions, en espérant que quelques uns seront enclins à faire  (ou refaire) les premiers pas. Entrons !

 

Comme indiqué sur l'affiche, c'est la Fête du Train miniature... Dans le hall d'entrée, le bar, tenu par le comité des fêtes, propose boissons diverses et part de tartes (savoureuses, je les ai goûtées) et des enveloppes à 1 €, toutes gagnantes. L'entrée est gratuite, aussi chacun participe selon ses possibilités.

Gilbert est membre du Train Des Mouettes, train touristique qui a développé en 2014 un partenariat avec la FFMF.  Record de fréquentation battu cette année, ce n'est pas rien, car les finances (qui permettent la restauration des matériels et l'entretien des trains et des installations) dépendent de la fréquentation. Cette petite ligne serpente de La Tremblade à Saujon, en Charente Maritime, dans la région des huîtres, des marais salants, du pinot... J'y suis allé en 2013, et je comprends qu'on en tombe amoureux. Prospectus et présentation de diaporamas et de films fournissaient les infos utiles.

L'expo n'a pas encore ouvert ses portes, et les derniers éléments sont mis en place.

Dans 1/4 d'heure le public sera admis, vite, rangeons les boîtes, effectuons les derniers essais, posons les derniers éléments de décor...

Toutes ces rames sont à Laurent Acquette. Il est content, car ici il dispose d'une longueur de 4 mètres de table, ce qui lui permet de montrer de belles rames de 13 voitures...

Derrière lui, c'est le petit réseau en Jouef ancien des années 50 et 60 proposé par l'étoile du Nord , dont les trains sont mus par des petits vélos sur lesquels les enfants sont appelés à pédaler. Roger Jouveneaux animait ce stand.

Ce réseau à l'échelle N a été sauvé de la destruction, puis remis en état et modifié afin d'accueillir trois trains en circulation continue. Ainsi il ne nécessite pas une présence continue. Gilbert affiche son affiliation fédérale !

Il reste quelques reprises pour terminer, mais cela constitue un beau petit réseau d'exposition facile et rapide à mettre en œuvre.

Les habitués reconnaitrons de nombreuses références germaniques des années 80...

Nous voici au Rail Club Médiolanais. C'est la première sortie de ce nouveau réseau à l'échelle HO, de style EST de la France ou Allemagne, comme en témoignent l'architecture de la majorité des bâtiments et les cigognes sur certaines cheminées... La forme du réseau, assez compacte, facilite sa présence en exposition.

Un seul pupitre de commande suffit à ce réseau.

Enseignes en langues allemande et française se côtoient. Personnages, plantes et fleurs, rambardes de sécurité, automobiles...

Les gyrophares des pompiers (français) attirent le regard.

Marché de fruits et légumes, mais aussi de plantes et fleurs.

Des cigognes constituent un détail pour ceux qui savent regarder.

Le voici enfin, à gauche, Gilbert Cividino, la cheville ouvrière de l'exposition. à quelques minutes de l'ouverture, vérification que tout est bien en place. Tout en longueur, mais moins large qu'une table, quelques plateaux au décor simple permettent quelques démonstrations.

De gauche à droite, on voit une route munie d'un Faller Car System sur laquelle circulent un véhicule. Cette route est bouclée sur elle-même à chaque extrémité. Ensuite une voie alimentée en digital permet de montrer les possibilités offertes par le DCC. Ici, c'est une 141 R sonorisée qui attirait l'attention. Ensuite deux voies alimentées en analogique et équipées d'allers et retours automatiques présentent les belles productions actuelles.

à chaque extrémité, une petite gare justifie l'arrêt des rames.

Photos Christian Toursel