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Geneviève LERDUNG a été accueillie par la 
nouvelle équipe qui anime l'établissement. Elle a aussi testé le wagon hôtel restauré. Magnifique !
 Et surtout, comme toujours, elle a photographié...
 Pour notre plus grand plaisir, merci Geneviève.
   
	
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		| Le 1er 
		août 1874, la ligne Armentières-Berguette est inaugurée par la Compagnie 
		du Nord-Est. Après avoir rendu de nombreux services pendant plusieurs 
		décennies, les progrès technologiques l’obligent à cesser le trafic 
		voyageur le 13 octobre 1958. Néanmoins, la ligne reste exploitée par 
		quelques trains de marchandises... Délaissées, les petites gares meurent 
		peu à peu... Toutes ?... Non ! |  
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		| En 1992, un jeune couple est à la 
		recherche d’un logement. Par hasard, il apprend la vente de la Station 
		Bac St-Maur, située sur la commune de Sailly-sur-la-Lys, à quelques 
		kilomètres d’Armentières. C’est aussitôt le coup de foudre ! Ensuite, la 
		motivation et l’amour pour préserver ce patrimoine seront les plus forts 
		dans cette grande aventure. Le couple prend possession du logement du 
		chef de gare puis transforme la salle des Pas-Perdus en 
		restaurant-estaminet. |  
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		| Mais une gare sans train 
		n’est pas une gare, alors il recherche une locomotive. A défaut de 
		machine, avec pugnacité, le couple arrive à acquérir une voiture-hôtel 
		de Première Classe, datant de 1930, et l’installe à proximité de la 
		station. |  
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		| Avec les six compartiments 
		couchettes en acajou et marqueterie perlée de nacre, ses lavabos d’angle 
		et liseuses d’époque, cette voiture peut offrir, aux amoureux, pour une 
		nuit ou plusieurs jours, un rêve d’Orient-Express... Dans ce cas, ils 
		"peuvent voyager dans la suite nuptiale" ! Mais, comme une nuit de noces 
		dans des couchettes superposées ne correspond pas au romantisme 
		cérémonial, ils peuvent avoir droit au grand lit, dans une cabine 
		spacieuse ou alors dans la mignonne lampisterie ! |  
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		MATA HARI ou la Madone des SLEEPINGS 
		? Accompagnée ou 
		non, vous pouvez également vous transporter dans un autre monde ! Après 
		avoir réservé une cabine single à la Gare des Années Folles, et 
		enfilé votre déshabillé en satin corail avec mules à pompons assorties, 
		vous voilà devenue "Mata Hari" ... La voiture couchettes, au milieu des 
		buissons fleuris et des champs, flirte avec l’imaginaire : couchettes 
		étroites et linge en dentelle, marqueterie fleurie aux incrustations de 
		nacre, lavabo en coin et sa tablette. Par la fenêtre ouverte sur les 
		étoiles, loin de toute circulation et de toute intrusion, vous serez la 
		"Madone des Sleepings" ! |  
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		| Vous 
		rencontrerez le "nouveau" chef de gare (qui a repris les lieux 
		récemment) toujours aux petits soins pour servir au mieux "ses 
		voyageurs". Passionné par tous les trésors qu’il a réussi à chiner ou 
		que des clients satisfaits lui rapportent, il a toujours des choses 
		intéressantes à raconter et des projets plein la tête. En savourant les 
		menus ou spécialités régionales, vous découvrirez la salle de 
		restaurant : un véritable musée, tant par son ambiance que par sa déco !
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		| Bref, ces 
		vestiges ferroviaires permettent tout un programme, au parfum de 
		violette : une ancienne gare transformée en restaurant-musée, une 
		lampisterie devenue chambre d’hôte, une voiture couchettes Pullman mutée 
		en hôtel et un portillon à roulettes, donnant accès à un chemin 
		pédestre. Pour ceux qui aiment le train, la nostalgie, les balades, les romans 
		d’Agatha Christie ou de Maurice Dekobra, la Gare des Années Folles est 
		devenue l’hôtel-restaurant le plus original de la Région. On y vient de 
		partout se rafraîchir, se détendre et admirer ce bel exemple de 
		réhabilitation du patrimoine ferroviaire.
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		| En admirant la petite locomotive 
		qui tourne au plafond du restaurant, vous serez surpris par le passage 
		de ses "grandes sœurs" : régulièrement, une UM de 60 000, tractant des 
		wagons céréaliers, quitte ou se dirige vers l’usine Roquette, située un 
		peu plus loin, à Lestrem... |  
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		| Texte Geneviève Lerdung et 
		Alain Bocquillon / Photos © Geneviève Lerdung. |        
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